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MUSIQUE SACRÉE - L'ORGANISTE N°295
juillet 2011, Edith Wéber

Philippe Mazé : Songs of Innocence, Songs of Experience, Requiem UT772. Editions musicales de la Schola Cantorum (www.schola-editions.com)

Philippe Mazé, compositeur et chef de chœur, est l’auteur d’un émouvant Requiem intitulé : Requiem UT772 en mémoire des familles des victimes de l’attentat du 19 septembre 1989 sur le Vol UT772 qui, dans cet enregistrement, est précédé des Songs de W. Blake car, comme il le précise : « Il peut paraître bien étrange de faire précéder le Requiem par les Songs of Innocence et les Songs of Experience mais ce serait oublier que, si les premiers ont été écrits par W. Blake dans l’euphorie de la Révolution française, les seconds l’ont été pendant la « Terreur » et son cortège de vies gâchées au nom d’idéologies bien sombres (…) et d’injustices criantes… De là au terrorisme depuis les années 1970 et, plus précisément 1989, qui a justifié mon Requiem. » Il appartenait à l’Ensemble Vocal Féminin Callirhoé, de Lausanne, fondé en 2005 par son directeur D. Tille, de recréer l’humanisme profond de W. Blake (1757-1827), inspiré par la Bible et E. Svedenborg, son interprétation baigne dans l’intériorité, la retenue, la plénitude vocale et la finesse.

Philippe Mazé a composé son Requiem UT772 vingt ans après l’attentat qui a fait 170 victimes. Il spécule sur les symbolismes et figuralismes. C’est ainsi que, par exemple, selon son objectif : « au nombre des 170 victimes correspond celui des mesures des trois premières parties. Chaque mesure est dédiée à une victime personnellement. » Les mélomanes apprécieront notamment l’expressivité du Pie Jesu, au caractère incisif du Libera me, In Paradisum plus consonnant, avec quelques dissonances expressives. L’Ensemble Vocal Féminin Callirhoé et la pianiste Virginie Falquet traduisent l’atmosphère lyrique et contrastante, encore renforcée par le tableau si suggestif de P.-A. Chavannes (dit « Tchivi »), peintre neuchâtelois, représentant le désert qui fait « écho à la tragédie du 19 septembre 1989 », mais évoque aussi « le symbole de la vie terrestre séparé de la vie céleste par l’épreuve de la mort ».

Philippe Mazé, qui a le don d’écrire pour les voix, pratique un langage musical d’un modernisme contenu, avec des lignes mélodiques parfois un peu tourmentées voir à découvert, chants et contrechants (Kyrie), exploitation de tous les registres… Son Requiem UT772, de même que l’horrible attentat, resteront gravés dans toutes les mémoires, tant il est chargé d’émotion. Disque incontournable ayant sa place dans toute discothèque de musique religieuse du XXIème siècle. Il contribuera à la mémoire des disparus et à enrichir le fonds des Requiem

Cette œuvre a été gravée chez le même éditeur :
Philippe Mazé : Requiem UT772 pour chœur, solistes et orgue, Editions de la Schola Cantorum.

Avec une remarquable Préface du compositeur, précisant les circonstances historiques bien connues, les 3 niveaux de lecture (émotionnelle, analytique et spirituelle), les symboles numériques ayant présidé à la genèse de l’œuvre (de l’Introït au In Paradisum).

 

DOSSIER DIX SEPT, L'ÉTÉ DANS LE 17ème
Hauts les chœurs - L’amour sacré du chant

Chef de chœur et professeur de direction de chant choral au Conservatoire municipal Claude Debussy, Philippe Mazé dirigera, le 21 juin, à 20h30, à l’église Saint-Charles de Monceau, l’ensemble vocal féminin de Conservatoire municipal. Une opportunité unique pour redécouvrir, grâce à ces voix rares, les œuvres chorales de Félix Mendelssohn.

Il y a du Péguy de « Notre Jeunesse » chez Philippe Mazé, le chef de chœur de toutes les chorales de Conservatoire municipal Claude Debussy où il enseigne la direction de chœur. Maître de chapelle à l’église de la Madeleine depuis 1996, après avoir dirigé les chœurs du Sacré-Cœur de Montmartre, il oscille entre le Péguy des « jeux incroyables de la grâce » et celui des cahiers de la Quinzaine qui stigmatisait la paresse intellectuelle. « Qu’est-ce qu’une pensée qui n’aurait pas de cœur ? interrogeait Péguy. Et qu’est-ce qu’un cœur qui ne serait pas éclairé au soleil de la pensée ? » Même si le chant choral a retrouvé une certaine notoriété avec « la divine surprise » du succès des « Choristes », les chœurs occupent en France, depuis la Révolution française, la part congrue du paysage musical. Par bonheur, des créateurs comme Philippe Mazé persévèrent. « Je compose beaucoup de musique sacrée et j’ai dirigé, le 19 novembre dernier, à Monaco, un Te Deum – rassemblant la maîtrise d’enfants et le chœur de la cathédrale de la Principauté – que j’avais composé pour le prince Rainier. Nous l’avons joué une semaine après le décès du souverain monégasque, aux Invalides. Aujourd’hui, le métier de maître de chapelle se perd. Heureusement, il y a encore un dispositif musical professionnel à la Madeleine. »

Selon Philippe Mazé, chacun peut trouver un chœur qui lui convient. A sa mesure. « Nous sommes dans une société qui n’aime pas l’âge mûr. Mais tout le monde peut chanter. Les voix âgées ne posent pas tellement de problèmes dans un chœur. On arrive à marier les timbres. »
La transcendance.
Compositeur de cent cinquante motets et vingt-cinq messes, Philippe Mazé a connu le privilège de voir ses œuvres créées au Royaume-Uni, notamment à Westminster, à Londres : « Je suis plus connu à l’étranger qu’en France. Toutes mes œuvres sont éditées en Angleterre. C’est là que j’ai créé récemment mes « Trois motets pour un temps de pénitence ». La musique sacrée est une vocation lointaine, irrépressible chez Philippe Mazé. « Saint Augustin disait que chanter, c’est prier deux fois. Je suis plus attiré par le transcendant que par les musicalités profanes. On a perdu cette grandeur du don donnée de la voix en France. » L’ensemble vocal féminin compte vingt interprètes qui se réunissent chaque semaine pour travailler des œuvres aussi différentes que des pièces de Schumann, de Chausson ou de Rachmaninov. « Pour la Fête de la Musique, nous avons choisi les trois motets opus 39 de Mendelssohn. Comme Brahms, Félix Mendelssohn était maître de chapelle. Dans son « Christus », on retrouve la rigueur du contrepoint. Sa sœur, Fanny Mendelssohn, a également écrit des choses intéressantes. Chez tous ces grands musiciens, la transcendance a joué un rôle essentiel. Brahms lisait la Bible tous les jours et on a retrouvé une Bible annotée par Jean-Sébastien Bach. » Haendel figure aussi au programme du 21 juin. « Il y a un aspect romantique et beaucoup de lyrisme dans ses œuvres de la dernière période », estime Philippe Mazé. Inlassable pèlerin du chant sacré, le maître de chapelle peut reprendre à son actif l’apostrophe de Péguy : « La guerre contre la démagogie est la plus dure de toutes les guerres ».

 

NICE MATIN
21 novembre 2004

Le “Te Deum” : écrit pour la Fête nationale.

Un chant majestueux avec des strophes « militantes » ? C’est l’esprit du « Te Deum pour S.A.S. le prince Rainier III de Monaco », donné en création mondiale, dimanche, au cours de la messe d’action de grâce. L'œuvre, écrite par le compositeur français Philippe Mazé, est une partition pour chœur à quatre voix mixtes, orchestre et grand orgue, parue aux Editions United Music Publishers, Ltd, Londres.

C’est là, sans aucun doute, une œuvre religieuse avec une volonté d’éternité… « il s’agit d’une commande de la Maîtrise, commente Pierre Debat, maître de chapelle à la cathédrale, à l’occasion de son centenaire, grâce à la bienveillance du gouvernement. Hymne de louange, interprété au cours de l’office solennel de la fête nationale, la pièce est voulue comme un hommage au prince souverain. Cette œuvre chorale est de la main du compositeur Philippe Mazé, maître de chapelle de l’église de la Madeleine. Le musicien est connu en principauté car il a dirigé l’an passé un concert dans le cadre du Festival de Musique sacrée de la cathédrale.
- La partition rester-t-elle dans le patrimoine musical de la principauté ?
- Oui ! Depuis longtemps, je désirais qu’une œuvre soit écrite spécialement pour cette fête et qu’elle demeure dans les grands moments de la musique sacrée à Monaco. Il est important d’enrichir notre patrimoine et de se lancer plus souvent dans le domaine de la création.
- Quel en est le thème d’inspiration ?
- Le compositeur s’est inspiré du « Te Deum » grégorien. Le plain-chant est alors omniprésent dans cette musique, avec un enrichissement de magnifiques harmonies contemporaines et des couleurs orchestrales éclatantes. On peut mesurer la force de cet hymne qui concilie raison et sensibilité.
- Un véritable défi ?
- Un défi surtout pour les 85 chanteurs, les 45 instrumentistes placés et l’organiste René Saorgin à la tribune du Boiseau-Tamburini, sous la direction du compositeur. Soit 130 exécutants.

En finalité, pour Philippe Mazé sa forme musicale représente quelque chose de douloureusement intime, qu’il symbolise comme une sorte de transposition du monde intérieur par-delà toute loi traditionnelle.

 

NICE MATIN
2004

Cathédrale : Philippe Mazé a du chœur

C’est un véritable hommage à la musique sacrée française qu’à rendu la troisième édition du Festival de la cathédrale. Et quel hommage avec l’Ensemble vocal de l’église de la Madeleine de Paris, dirigé par Philippe Mazé. 
Ce chef proposait un programme passionnant avec Franck, Gounod, Saint-Saëns, Mignon, Dubois, Mazé. Mais la figure dominante était sans contexte Gabriel Fauré avec son requiem. Dés la première partie, le chœur parisien annonçait une lecture engagée, contrastée de ces pages, bien souvent méconnues, qui s’enchaînaient comme un office religieux. Evidemment, la formation avait de sérieux atouts avec ses voix de femmes aux riches étendues ainsi que celles des hommes. Autant de qualités qui ne manquaient pas de révéler une haute maîtrise de ce répertoire avec une finesse d’esprit et une justesse de ton. Outre la perfection technique, on était saisi par le climat fervent insufflé par Philippe Mazé. Chaque phrase musicale possédait son juste poids et un phrasé magnifique. Et cela était convainquant dès l’Introït. Et que de détails mis en valeur grâce à une formation qui répondait à la moindre sollicitation de son chef. Le même plaisir d’ailleurs était palpable du côté soliste. Sandrine Carpentier, Claire Leroy et David Lefort soulignaient à leur tour cette émotion, comme s’ils voulaient rehausser le contrepoint subtil de Fauré. 
Quel fondu des voix en un seul corps, quelle joie du chant aussi. La discipline collective prônée par Philippe Mazé ne semblait jamais brider les individualités et permettait à chaque groupe de chœur de posséder sa propre couleur.

Une magnifique prestation pour tous les amoureux de la voix.

 

PRESSE
INTERNATIONALE
 

MUSIC TEACHER,
November 2004, Christopher Field
Requiem Dei Sancti Innocenti
S solo, SATB choir and organ
Philippe Mazé
UMP, ISMN M 2244 0409 8,
£5.50

Requiem dei Sancti Innocenti by Philippe Mazé - choirmaster at the church of the Madeleine in Paris - is dedicated to the memory of the children of Lucs, so-called « Bethlehem of the Vendée », who were martyred in 1794 during the counter-revolutionary insurrection, and to all children who are victims of war. This is a beautiful work - very much in the tradition of Fauré and Duruflé - that requires no striving for effect in performance. The choral parts are grateful to perform and the organ writing speaks of gothics interiors and incense. It is a work that deserves the serious consideration of school and church choirs and choral societies.

 

CANTATE
May-June 2002

Reizvoll I

“Missa dolce” ist ein zunächst seltsam anmutender Titel für eine Meβkomposition. Bei einem ersten Blick in die Noten zeigt sich jedoch schnell, daβ hier die leisen Töne vorherrschen, der Titel also durchauswörtlich zu nehmen ist. Die 1998 entstandene Messe weist aber nicht nur einen ungewohnten Titel, sondern mit den Sätzen Kyrie, Sanctus, Agnus Dei und einem für den liturgischen Kontext sicherlich nicht zwingenden, schon 1996 komponierten Ave verum auch eine nicht minder ungewöhnliche Satzfolge auf. Die Sätze sind alle so kurz und bündig, daβ sie sich bestens für eine Verwendung in der Liturgie eignen. Der gemäβigt modern und klanglich reizvolle Stil Mazés ist durchaus sanglich und stellt nur sehr punktuell gröβere stimmliche Herausforderungen. Die sind für einen geübten, intonationssicheren Chor aber zu bewältigen.

 

THE ORGAN
October 2004

Mazé studied with Daniel Roth and Gabriel Looren. At the age of 23 he became Maître de Chapelle de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre becoming Maître de Chapelle de l’église de la Madeleine à Paris in 1996. His works include more than 100 motets, 20 masses and music for organ and guitar.

The simplicity of the minor tonality in Deux Motets pour les Défunts and Anima Christi provides ample opportunity to capture the expressiveness of the texts in these short pieces whereasn the more substantial Messe Note Dame du vieux cours challenges the solo soprano and children’schorus to maintain momentum against a supportive but tonally more ambitious accompaniment, especially in Gloria.

The Miserere (version brève) is similar in its homophonic style to the Deux Motets but more interest is evident in the Petite Messe. This three-movement piece, for two-part choir and organ, is tonally more demanding reaching a grand climax at the end of the Sanctus before a reflective Agnus Dei with sustained arpeggiated chords in the accompaniment, supporting a simple choral melody line.

Psaume 150 runs to just under fifty bars but it is full of the vitality that one would expect from these words. The organ accompaniment provides a forceful foundation for the voices, especially in the final Alleluia, with voices in unison, where manual trills and toccata-style figures serve as a tour de force.

The Stabat Mater is equally strong with its double forte opening and unison proclamation of the first part of the text. The congregational part, unsurprisingly, uses the familiar plainsong text in a number of different keys but, in the context of the work, a very disciplines group of singers is required! The solo soprano part, starting with the words “juxta crucem tecum stare…” is accompanied by a flute harmonique 8’ on the organ and at the entry of the congregational part, on the words “fac ut portem Christi mortem…” the soloist sings a syncopated line against it. A grand “largo e maestoso” section leads to a soft, final “Amen”.

Mazé’s music is simple but effective. His command of the genre is evident and his writing for the organ, whereas not as accomplished as Hakim’s, is commendable. Most importantly of all, he has the knowledge and technical understanding of the voice to ensure that the sens of the words is not lost. He has been called “l’artisan de la sonorité”.

 

CHOIR AND ORGAN
Septembre 2004, Robert Fielding

Philippe Mazé : Credo
Soprano solo, 2-part female choir & organ
United Music Publishers £3.05

Mazé’s Credo is a setting full of imaginative and sensitive writing. Written for the women’s choir of the Claude Debussy Conservatoire, the piece seems aimed at the concert audience rather than liturgical use. The organ part is supportive while independent and the writing for voices provides a wide range of rhythmical and melodic material. The solo part would be well within the range of good chorister and the work would be suited to higher voices of either gender.

 

DR DONALD HUNT
August 2002

Philippe Mazé (b. 1954) is in the long line of distinguished musicians who have contributed to the vibrant musical life of Paris, although his career has been devoted almost entirely to the furtherance of church music. Appointed to post of Choirmaster at the Basilique du Sacr-Coeur at the early age of 23, he moved across the city to an equally distinguished appointment at the Eglise de la Madeleine in 1996. He is much sought after as a teacher of singing and choir training, and is a much-respected choral conductor.

It follows that his prolific number of compositions are mainly devoted to choral music, and in this medium he has forged a very distinctive style, which retained an unmistakable French character. As one would expect from someone who has so much experience in choral expertise his writing is sympathetic and always eminently singable. A number of these works are now available here and are well worth careful exploration with a view to recital programming or in a liturgical setting, for which they were written.

The Missa Dolce (1998) is a most attractive work. Concise, in the style of a Missa Brevis though without a Gloria, it is scored for a four-part choir without divisions and has many highly effective touches, not least in the beautiful melodic line of the Agnus Dei. The Santus and Benedictus are joined, with similar material for the Hosanna and, for good measure, there is and Ave Verum (1996) added to the score – a mainly chordal setting with economy of material and no great demands on choral technique. In the same style is a beautiful motet, Salve Regina (2000), for eight voices. For the principal stanzas of the text the groups of high and low voices are employed antiphonally, coming together to create some fine sonorities for the final phrase, and ending with an elongated Maria in which the voices, with staggered entries, build a quiet notecluster. Lovers of French choral music will enjoy this piece, as they will the highly original Latin setting of Magnificat for four voices with occasional divisions and organ; there is also a short but quite demanding, passage for solo soprano. Although supportive of the voices where needed, the organ writing is generally soloistic and imaginatively laid-out. For those brought up one the traditional fare of a Cathedral Evensong, this Magnificat might shock at times with its opening glissando, chromatic rushes, arresting chords, and a lively dance which accommodates the last five verses of the text in a mere thirteen bars, a feature which is brought back for the final Amen. The choral writing is very approachable : there are several unison passages, a lovely section for soprano and alto, acting as a “backing group” for the soloist and, in the dance section, the interplay between the high and low voices for which the composer clearly has a penchant. The only “official” unaccompanied part of the work is the plainsong-type Gloria. This is different, and would make a really good concert piece, which is not to deny its spiritual intensitiy, although probably expressed in a way that is unfamiliar to conservative ears. The duration is about five minutes.

Other motets in Mazé’s distinctive style are a four-part Ave Maria, a five-part Jubilate Deo, and two works with organ accompaniment, Adoramus te Christe and Pie Jesu, but the largest work to come from his pen to date is Trois Motets pour un Temps de Pénitence for four voices and organ, although the accompaniment is optional in the first motet, Miserere mei (1987). Taking the celebrated work of the same title by Allegri as its model, the choir passages are interspersed with plainsong, each brief choral section having a particular melodic or harmonic feature. In the second motet, De profundis (2001), the organ is used mainly as a link between the various sections, the bulk of the choral writing being unaccompanied and chordal in a work of wide-ranging dynamic and emotional contrats. The final movement, Lamentations de Jérémie (2000), has a continuous organ part which enhances the mood of the various petitions, as well as supporting the choral elements, which are largely devoted to individual lines of quasi-plainsong and monotone; only at the end, apart from an occasional punctuation, are the four voices combined in a short contrapuntal passage, which in turn precedes an imploring coda for soprano and alto over a static bass. This is a most original and arresting interpretation of a familiar text, making no exceptional demands on either singer or listener. The three motets are ideal for inclusion in a Passiontide Recital, and, of course, any could be used liturgically.

Philippe Mazé’s compositional method shows more allegiance to the School of Dupré and Langlais rather than the more complex style of Poulen or Villette; his harmonic language is marked by a certain sobriety, and he tends to work in smaller cells rather than in longer melodic phrases or expansive thematic material. All the works currently available here show a high degree of craftsmanship, coupled with a high level of devotional inspiration.